Les secrets d’un bon GamePlay

Un excellent GamePlay, c’est une très bonne jouabilité :

  • Une configuration spontanée des commandes du personnage héros (voir section Estimez l’équilibre des actions).
  • Un temps de réponse minimum après l’action de l’utilisateur -joueur,
  • Une rigueur des collisions (si le personnage héros passe à 2 pixels d’un mur et qu’il se trouve bloqué, c’est un manque de rigueur des collisions),
  • Une bonne gestion des angles de vue : choisir comment va s'orienter la camera dans le jeu, la camera est en fait ce que voit le joueur héros à travers son écran.
  • Une cohérence dans les niveaux proposés (voir section créer un scénario de level design et expérience joueur).

3 conseils pour finir ce chapître :

> Immergez l’utilisateur –joueur dans un monde détaillé, cohérent ayant du sens et fondé sur des recherches approfondies.
Écrire une histoire interactive avec des personnages et des décors cohérents construits dans l’unité narrative démontrant à chaque instant la prémisse ou le message philosophique du jeu.
« Zelda 64 » de Shigeru Miyamoto surNintendo comporte de nombreux décors comme les fontaines royales, le domaine Zora, les abords du château de Zelda, l'immense tour de Ganon, le lac Hylia, … Le succès de cet épisode de « Legend of Zelda » tient autant de l’histoire que pour la cohérence de son univers.
Les décors de « Final Fantasy VI » de Square Soft sont inspirés de la première révolution industrielle. Le jeu est rempli d'éléments qui évoquent la naissance d'une civilisation fondée sur le travail des métaux, l'exploitation du feu et de la vapeur, et la compréhension de la mécanique (roues, poutres, poêles, cheminées, bâtiments à l'armature complexe, dirigeable luxueusement décoré...). Tous ces détails donnent une véritable identité au jeu qui ne fait que favoriser l'implication et l’immersion du joueur dans le scénario.
« Deus Ex » est un jeu vidéo futuriste (cyberpunk), développé par Ion Storm Austin et édité par Eidos, pour adultes très proche des romans de science-fiction assez noire et aussi plus proche de notre propre monde. Ainsi le scénario montre la misère la plus noire où les gens sont prêts à s'entretuer pour avoir un peu d'ambroisie (le vaccin de la peste qui sévit dans le récit) opposée à une élite riche et puissante. Ce jeu pose ainsi les bases d'un monde futuriste déterminant ce que pourrait devenir le monde de demain.

> Rendez vos personnages vivants, humains

Exemple : Gordon Freeman, le héros de « Half-Life » (Valve) n'a rien d’un super héros. Avant l'incident de Black Mesa, il n'était qu'un chercheur, il ne ressemble vraiment pas au preux chevalier volant au secours de la veuve et de l'orphelin!

> Créez des décors animés participant activement au jeu…

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