Adobe Creative Suite 3 : Web : page 1 : Dreamweaver

Dreamweaver élimine GoLive ?

En dix ans d’existence, le « tisserand de rêve » a su capter la fidélité de 85 % des professionnels du Web et il est évident que les inconditionnels de GoLive vont rapidement opérer leur migration. D'autant que Dreamweaver maintenant inclus dans la Creative Suite bénéficie maintenant de l'intégration avec tous les autres logiciels de cette suite, Photoshop et Illustrator en tête.

 

Bien sûr si l’intégration de Dreamweaver avec Fireworks et Flash est réalisée depuis longtemps, il faut maintenant ajouter Photoshop et Contribute à cette liste. Rien de spectaculaire, et pourtant, il faut savoir par exemple qu’un processus avancé de compression est mis en œuvre lorsqu’on copie une image dans Photoshop, une fenêtre spécifique permettant d’en régler les paramètres, pour la coller dans une page Dreamweaver, le lien vers l’original étant conservé pour le cas où une correction de celui-là serait nécessaire… Mieux encore, la « source » Photoshop peut-être une sélection opérée au milieu d’une image comportant de multiples calques actifs. Un simple double-clic sur l’image placée dans la page ouvrira sa source PSD afin de l’éditer.

 

Spry et Ajax au menu

Ajax (Asynchronous Javascript + XML = XML et JavaScript asynchrone), n’est pas en soi une technologie ou un logiciel. C’est une méthode d’utilisation des technologies Web communément employées (XML, JavaScript, bien sûr, mais aussi DOM Document Object Model et CSS) qui génère des interfaces plus interactives et plus riches pour les utilisateurs de sites Web. L’astuce consistant à la fois à précharger certaines données et à ne réafficher que la portion variable d’une page après une requête de l’internaute. La difficulté, jusqu’à présent, réside dans l’écriture du code nécessaire pour définir chacune des fonctionnalités dont le site en cours de réalisation aura besoin.

C’est ici qu’intervient le « Spry Framework » de Dreamweaver, une bibliothèque de fonctions  JavaScript conçue pour incorporer des données XML dans un document HTML par l’utilisation minimale et optimisée de codes HTML (à 99 %), CSS et JavaScript. Dans l’esprit Ajax, donc.

Les « widgets » Spry (terme que nos cousins québécois traduisent par « métachose » ou « machin ») sont des petits composants prédéfinis pour incorporer dans les pages des éléments d’interface, comme des onglets par exemple, qui peuvent être ensuite personnalisés par les CSS associées. Ils sont directement accessibles par le biais de la barre d’outils d’insertion.

Les effets Spry apportent des transitions visuelles entre les éléments consécutifs d’une page. Ils peuvent ainsi grossir, rétrécir, disparaître ou au contraire devenir plus brillants, etc. Selon la logique Ajax, la page n’est pas affectée lors de ces modifications et seul l’objet concerné est mis à jour lorsque l’internaute le sollicite ou après un laps de temps prédéfini.

Cet ensemble va incontestablement offrir aux concepteurs de site Web un gain de temps perceptible et l’assurance d’utiliser les dernières technologies de façon simple.