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Flash se refait une beauté !

Cette version de Flash se caractérise bien sûr par son intégration dans la Creative Suite, avec tous les avantages que cela apporte, mais comprend aussi un tas de nouveautés et d'améliorations.

Logiciel incontournable et incontesté dès qu’il s’agit de réaliser un site Web proposant un contenu interactif et animé de très haute qualité, mêlant graphismes, animations, vidéos et sons, Flash a même réussi l’exploit de littéralement capturer le mot « flasheur » (lequel désignait, il y a peu de temps encore, les professionnels du prépresse qui produisaient les films destinés aux imprimeurs) lorsqu’il s’agit de nommer les graphistes et développeurs qui l’utilisent pour réaliser leurs créations !

« Encore une nouvelle interface… » ce sera sans doute la première pensée de tous ses habitués lorsqu’ils lanceront Flash version CS3 pour la première fois. Il y a de fortes chances toutefois que celle-ci soit « la bonne », car Adobe l’a tout simplement remodelée à son image, à celle des produits appartenant à la Creative Suite :

 

À l’agacement, sans doute vite oublié, que connaîtront peut-être certains, il faut opposer l’homogénéité voulue par Adobe pour sa suite logicielle, sans doute la plus riche et la plus diversifiée du monde informatique. Ainsi les outils « Plume » présents dans Illustrator, Photoshop, InDesign ou Flash sont non seulement associés à des icônes et à des raccourcis claviers identique, mais ils s’utilisent partout de la même façon.

 

Un confort indéniable lorsqu’on doit utiliser conjointement plusieurs de ces logiciels. Suprêmes raffinements, pour ne pas désemparer les utilisateurs de Flash de longue date, l’ancienne méthode de modification de tracés reste toujours active dans cette nouvelle version et les palettes conservent malgré tout une certaine familiarité avec les précédentes.

En arrière-plan cette marque d’appartenance à la CS3 apporte aussi la compatibilité de Flash avec Bridge (la tour de contrôle de la CS3) et avec Version Cue qui permet, entre autres, de gérer les différentes versions d’un projet édifié au sein d’un groupe de travail. Les nouveautés de Fireworks sont également prises en compte dans leur totalité.

Pour sa part, Adobe Device Central sera utile à tous ceux qui souhaitent développer des contenus destinés aux mobiles :

Les bibliothèques de modèles, constamment tenues à jour par Adobe, permettent de savoir instantanément si tel appareil est compatible avec les applications Flash Lite et de tester le résultat : le téléphone est reproduit en vraie grandeur, simule les caractéristiques de son fonctionnement, de son affichage et de ses performances, l’environnement lumineux de l’appareil testé étant même pris en compte…

Un trio de choc : Flash, Photoshop et Illustrator
Il était évident qu’Adobe allait s’attacher à parfaire l’intégration de Flash avec Photoshop et Illustrator. C’est chose faite… et, afin de préserver ses fonctionnalités et sa structure, une boîte de dialogue s’affiche maintenant lorsque, après avoir copié un contenu dans Photoshop ou Illustrator, vous le collez dans Flash :

Mieux encore, lors de l’ouverture d’un fichier PSD ou AI, une fenêtre affiche la hiérarchie complète des calques du document pour que vous puissiez déterminer ceux que vous souhaitez importer et si vous souhaitez les convertir en calques ou en images clés. Une série d’options règle la conversion de chaque calque : texte éditable, vecteurs, bitmap ; clip avec son nom d’instance ; réglage de la compression au moment de l’export :

L’import depuis Illustrator va plus loin encore. Ainsi les effets d’ombre portée, de halo, de flou, de dégradé restent éditables dans le document Flash. De même pour la transparence des objets et pour tous les réglages associés à celle-là. La structure des tracés vectorielle est maintenant identique dans les deux logiciels, ce qui préserve le nombre et la position des points de contrôle des courbes de Bézier tout comme la nature des contours et des fonds et, dans un domaine voisin, la nature des symboles. Source fréquente de défauts, les masques sur de multiples objets sont maintenant parfaitement reconnus par Flash. Tout comme dans Illustrator, le texte peut maintenant être composé verticalement, au sein d’un bloc, justifié et être paramétré grâce à des styles.

On peut donc passer à la trappe les nécessaires exports d’Illustrator en SWF et les « bricolages » pour passer de Photoshop à Flash, ce que personne ne va sans doute regretter. Et il est certain que la collaboration étroite au sein de ce trio va ouvrir de nouvelles possibilités aux flasheurs.