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Fireworks (suite)

Les nouveautés de Fireworks
Tout d’abord, les bibliothèques partagées permettent d’assurer la permanence d’une charte graphique lorsque, par exemple, plusieurs personnes sont susceptibles de l’utiliser. Les éléments de ces bibliothèques s’insèrent par simple glisser-déposer. Ils appartiennent à trois familles : symboles personnalisables, boutons et animations.

Une nouvelle fenêtre assemble toutes les propriétés d’un symbole sélectionné dans la page. Il est ainsi facile d’éditer, par exemple, ses couleurs ou son comportement :

 

 

La mise à l’échelleintelligente appartient à la catégorie de ces petits « plus » anodins qui facilitent merveilleusement la vie des utilisateurs. Qui n’a jamais pesté quand on lui a demandé de modifier les proportions d’un bouton et qu’il était nécessaire de le redessiner entièrement pour éviter toute déformation par anamorphose.

Cette nouvelle fonctionnalité autorise la définition des éléments « figés » d’un symbole, qui seront par exemple les angles et le milieu, les côtés pouvant être alors librement redimensionnés :

Il en est de même pour l’apparition de pages multiples au sein d’un même fichier PNG. Non seulement, il est maintenant possible de concevoir la charte de pages différentes d’un même site et de simuler ainsi son fonctionnement par l’intermédiaire de liens dynamiques, mais également de décider des calques qui seront partagés sur plusieurs pages. Il ne reste plus alors qu’à exporter, en une seule opération, les pages en autant de fichiers HTML pour présenter le prototype fonctionnel de la maquette d’un site.

Fireworks est d’ores et déjà prêt pour les nouvelles technologies du Web. C’est le cas des RIAs (Rich Internet Applications) pour lesquelles il exporte les librairies et le code MXML nécessaires à Adobe Flex Builder.

Comme pour toute application CS3 qui se respecte, Bridge gère parfaitement les éléments nécessaires à Fireworks.

Enfin, l’intégration entre Fireworks, Dreamweaver et Flash a été largement améliorée avec, notamment, l’utilisation généralisée du copier-coller pour importer des éléments dans les documents de ces derniers. Bien évidemment, les caractéristiques avancées des éléments sont conservées, c’est le cas de la mise à l’échelle intelligente.

L’interface, en revanche, est restée identique à la version précédente et n’a pas adopté le style « rétractable » de la CS3.

Assurément, les « Adobiens Web » pure souche gagneront à ajouter ce nouvel outil à leur panoplie…

Alain Joly, septembre 2007

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