La campagne Quick Xtrême décryptée
A l'occasion de sa campagne Xtrême, le fast-food Quick se présente sous un nouveau jour. Fait-main, jeune, débrouille et tendance, la chaîne belge s'invente une nouvelle image grâce aux créatifs de l'agence de publicité Révolutions. Décryptage.
Do It Yourself
Au commencement était le nouveau film publicitaire de la chaîne de restauration rapide belge Quick. Découpes en carton, effet bricolage et humour potache, le fast-food nouveau est en marche.
C'est le récent territoire de communication investi par Quick : le plaisir de faire soi-même avec ce qu’on a sous la main. "Parce que quand on est vraiment accro à une marque, on se l’approprie jusqu’à vouloir réaliser soi-même sa communication", nous dit le communiqué de presse.
Design tactile
En charge de la déclinaison "print", le directeur artistique François-Xavier Barre, épaulé par le directeur de création Pierre Le Métayer et Etienne Clément.
Pour traduire ce territoire visuel en print, l'agence s'est 'intéressée au design tactile / design papier très à la mode en ce moment.
Dans cette série d'affiches, aucun élément n'est numérique. Tout a été réalisé en papier grâce au talent de l'illustratrice Mathilde Nivet. Elle pratique un design tactile qui, en dépit de son esprit artisanal, conserve une certaine rigueur graphique et typographique.
"Lors du brief, les créatifs m'ont communiqué des maquettes réalisées en 3D avec des textures. Ils m'ont demandé de traduire ça en mode réel", explique l'illustratrice.
Sources d'inspiration
Mathilde Nivet pense que l'inspiration première de cette campagne vient du film de Michel Gondry, Be kind, rewind. "Deux types qui tiennent un vidéo-club effacent tous les films pour le refaire eux-même, de bric et de broc", explique-t-elle.
"On ne voulait pas tomber dans les travers d'un graphisme trop improvisé, car au final dans ce genre de communication, il y a énormément d'éléments à mettre en avant avec une hiérarchie de lecture extrêmement importante", expliquent les créatifs. "Hors de question donc, de composer des visuels de manière anarchique avec des morceaux de cartons ondulés trop cheap..."
Objectif : chacun doit avoir la sensation de pouvoir réaliser ce visuel. La marque ne veut plus apparaitre comme un communiquant distancié.