DDessin [14]

La Semaine du Dessin 2014 contemporain à voir en deux salons:

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Le salon « off » de la Semaine du Dessin à Paris.

Une vingtaine de galeries se retrouvent à l’Atelier Richelieu à Paris pour cette seconde édition de DDessin, du 28 au 30 mars 2014. Un salon dans un espace plus réduit, plus intimiste que Drawing now, où l’accrochage sur les murs prédomine. Et donc un salon propice à la découverte de nouveaux talents.

A ne pas manquer : un « corner » met le focus sur quatre illustrateurs actifs dans la mode, la presse et le livre. La  franco-brésilienne Johanna Thomé de Souza y livre ses « reportages illustrés » en 27 aquarelles sur sa ville de Rio. La mode et ses personnages parfois extravagants se voient croqués par Isabelle Oziol de Pignol et Francesco Lo Iacono avec des styles très différents et complémentaires : croquis noir et blanc pour l’une, aquarelles en couleurs pastel pour l’autre. Et – notre coup de cœur – une sélection d’illustrations au fusain rehaussées de pastels où Octavia Monaco déploie son sens du mystère et de l’alchimie des êtres.

Prix DDessin 14 : Tudi Deligne

Diplômé de l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg en 2009, Tudi Deligne a commencé dans la bande dessinée (série des Disques) avant de développer son œuvre personnelle, à mi-chemin entre dessin et photographie : « Je développe des processus de travail qui voient se déstructurer les langages graphiques, notamment celui de la photographie, dans le but de créer des images glissantes, à la fois concrètes et indéterminées, orphelines, mais dotées d’une vie et d’une logique propre.
Je travaille à partir de photos trouvées dont je m’emploie à déconstruire, à performer la structure figurative. La travailler jusqu’à ce qu’elle devienne autre. Les spécificités du medium constituant la palette de mes outils : piqué et détail des matières, flou, profondeur de champ, etc… il s’agit d’amener la lisibilité à un point de tension jusqu’à poser le spectateur face à ce dilemme : abandonner face à ce qui échappe, ou nommer ce qu’il voit de sa propre autorité. Ce en quoi il devient l’auteur de son regard. »

DDessin promet aussi en bouquet final, dimanche 30 mars, une Soirée Dessinée : dix artistes performent en public sur un rouleau de papier tendu sur le mur en deux sessions de deux heures.

Clémentine Gaspard, mars 2014