Drawing now 2017

Notre Semaine du dessin 2017 contemporain en deux salons:

> Drawing now 2017               > DDessin [17]

5 jours à la rencontre du dessin contemporain : un salon au cœur de la Semaine du dessin.

Dans le cadre de cette Semaine du Dessin à Paris, vous avez le choix : le dessin classique et moderne au Salon du Dessin, et le dessin contemporain à Drawing now au Carreau du Temple du 23 au 26 mars 2017. Sans oublier le petit frère, le salon DDessin [17] qui vient offrir une alternative pour les jeunes galeries et les artistes émergents.

Drawing now est maintenant une référence incontournable sur son domaine, avec plus de 70 galeries présentes sur les 2 niveaux du Carreau. « Référence » au rez-de-chaussée rassemble quelque 50 galeries dont 40% d’internationaux en provenance de 16 pays. Un must pour les amateurs à la recherche de nouvelles œuvres de leurs artistes préférés ou de nouveaux talents venus d’ailleurs ! Et avec le parcours « Master now », Drawing now veut leur faciliter la tâche en soulignant de ce label des oeuvres considérées comme majeures par la galerie exposante.

Prix Drawing now 2017
Lionel Sabatté, né en 1975 à Toulouse, vit et travaille à Paris et est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2003. Son travail protéiforme couvre aussi bien la sculpture et la peinture que le dessin, en utilisant des matériaux résiduels (poussière, béton, fer oxydé) pour ses étranges silhouettes. Rappelant notamment le bestiaire de l’art pariétal, les créatures de Lionel Sabatté rapportent la dimension tant narrative des matériaux : elles racontent l’histoire du parcours, accidenté puis réparé, de la matière constitutive de notre monde.

On retrouve aussi sur ce Drawing now quelques uns des lauréats précédents : les paysages fouillés d’Abdelkader Benchamma, lauréat 2015 de Drawing now et récemment à l’œuvre pour décorer un  niveau du Drawing Hotel ; les dessins torturés de Ronald Cornelissen, lauréat du Prix Canson 2011.

Ensuite, passez au niveau inférieur où la section « Emergence » et sa vingtaine de galeries font preuve d’innovation pour surprendre le visiteur. A commencer par les grands portraits de Konrad, comme ce portrait de Vincent K., entièrement dessiné au stylo bille. Un travail impressionnant et minutieux que Konrad assume en plus de son métier de designer graphique, ce qui explique qu’il ne produit que quelques oeuvres par an. Ou dans le même esprit, les dessins au fusain du brésilien Zé de Rocha. Thomas Levy-Lasne recouvre tout le stand de la galerie Backslash de reproductions de ses portraits hyperréalistes de fêtes un peu trop arrosées. Et l’exposition thématique « A fleur de peau » s’intéresse à des techniques originales de dessin, qui en remettent en cause le concept même, tel Douglas White imprimant une pieuvre avec sa propre encre. Découverte, c’est le maître mot de ce salon.

Paul Schmitt, mars 2017