Nicolas Vial

Connu pour ses dessins de presse, Nicolas Vial est surtout un artiste.

On peut être dessinateur de presse et privilégier la poésie plutôt que la caricature. Nicolas Vial est de ceux-là, et privilégie un dessin au trait subtil et coloré à l'aquarelle. Avec une dose de surréalisme qui rappelle parfois Folon, l'humour détaché en plus. Un travail parfois très proche de la peinture qu'il pratique aussi avec passion. qu'est-ce que l'application de code bonus 1xbet? Pendant certaines périodes, l'application de code bonus 1xbet peut être mise en œuvre. il existe une pratique similaire en 2022. Code Promo 1xBet il se produit assez souvent sur les étendues du réseau. Le bookmaker l'utilise pour attirer de nouveaux joueurs dans l'industrie des Paris, mais l'avantage est également donné au nouveau joueur. Après avoir effectué le premier dépôt, un montant similaire sera déposé sur son compte bonus. Code promotionnel 1xbet pour aujourd'hui ou pariez. Ce type de code bonus est également populaire dans la recherche.

Né en 1955, Nicolas Vial a étudié aux Arts & Métiers, puis aux Beaux-Arts de Paris, avant d'entamer son parcours professionnel sur lequel il revient pour nous.

Pixelcreation: Comment vous définissez-vous: illustrateur, peintre, artiste?
Nicolas Vial: Artiste, comme au début du XXème siècle: je fais du dessin de presse, mais aussi de la peinture et des livres. Des livres pour enfants ou remplis de dessins d'humeur.

Pixelcreation: Quelles influences artistiques vous reconnaissez-vous?
Nicolas Vial: Beaucoup, et variées: Francis Bacon, Turner, Edward Hopper, mais aussi Le Titien, Le Tintoret, Goya... Et en photo: Walker Evans (ndlr: photographe américain qui a beaucoup travaillé sur les victimes de la Grande Dépression dans les années 30)

Pixelcreation: Comment avez vous commencé à travailler pour Le Monde?
Nicolas Vial: En 1982, alors que j'étais étudiant aux Beaux-Arts, j'ai vu un dessin de Roland Topor dans Le Monde (j'ai appris plus tard que c'était le seul que Topor ait fait pour Le Monde). J'ai contacté le journal, et en insistant beaucoup, j'ai fini par obtenir un rendez-vous puis ma première commande: une nouvelle à illustrer en 4ème de couverture de Le Monde dimanche, alors supplément hebdo (sur papier journal) de Le Monde.

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Et la collaboration se poursuit aujourd'hui encore...
Nicolas Vial: Je fais toujours un dessin par semaine pour la rubrique Débats qui paraît dans Le Monde de jeudi (daté vendredi), rubrique où plusieurs intervenants extérieurs au journal écrivent sur un thème donné. C'est un dessin libre, que je fais sans connaître le contenu des interventions écrites, on ne me prévient que 24h ou 48h à l'avance du thème choisi. Je dessine à la main en grand format, entre l'A2 et l'A3, encre et aquarelle, et je l'apporte moi-même en vélo au journal... A eux de le scanner!

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: Mais vous avez collaboré à plusieurs autres publications?
Nicolas Vial: Oui, à l'Express, le Nouvel Obs, Beaux-Arts magazine, etc. Cela, jusqu'en 2002, où j'ai fait une exposition de peinture au musée de la Marine, ce qui m'a valu de devenir ensuite peintre officiel de la Marine. C'est un titre honorifique: avec 40 autre artistes peintres et photographes comme Philip Plisson ou Titouan Lamazou, nous faisons partie de l'Académie de la Marine, ce qui ne rapporte rien mais nous donne le droit d'aller sur tous les bateaux de la Marine.
Après cette expo, j'ai décidé de me consacrer plus à la peinture et n'ai gardé comme « piges » que Le Monde et le Journal du Dimanche. Ce dernier journal ayant changé récemment de directeur artistique, je ne travaille plus que pour Le Monde.
J'ai aussi réalisé des livres, comme La planète n'est pas à vendre en 2009 avec Michel-Edouard Leclerc, ou des livres sur les chats, un de mes animaux préférés. Et j'ai dessiné 10 timbres pour La Poste ces dernières années, dont quatre font partie de l'exposition actuelle au musée de la Poste.

Précisons  que Nicolas Vial fait l'objet de deux expositions  en ce moment. Au musée de la Poste, jusqu'au 4 février 2012, mais aussi à la station de métro StGermain des Prés où certains de ses dessins sont projetés sur les murs de la station ou encore présentés en vitrines sur les quais, dans le cadre du partenariat qui lie la RATP à IESA, l'école des marchés de l'art. Et ce, jusque fin novembre 2011.

Propos recueillis par Paul Schmitt, octobre 2011