Banques d'images 2007 (page 3)

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Photononstop
Made in Paris

Née en 2000 du rachat par les anciens patrons de l'agence de communication éditoriale NDLR de deux banques d'images traditionnelles – Diaf et SDP -, Photononstop est une photothèque généraliste qui revendique sa culture française.

Collections prestigieuses

Première agence photo française indépendante, présente dans 50 pays, Photononstop affiche quelques 600 000 images disponibles sur son site internet (pour un total de 1 500 000 en tout). Mais surtout, elle intègre de prestigieuses collections en droits gérés parallèlement à la très belle collection Roger Viollet, spécialisée dans les clichés pittoresques de 1880 à 1970.

French Touch

Ils le crient haut et fort. Les patrons de Photononstop, Christian Delannoy et Gilles Taquet, revendiquent la touche française de leurs images. Un esprit hexagonal qui, dans un monde visuel largement anglo-saxon, semble faire toute la différence de leur collection d'images libres de droit, Onoky. Par ailleurs, la photothèque a multiplié par quatre son budget de production photos en 2006.

Un site sur-mesure

Pour son nouveau site, Photononstop a fait développer Fidji, son propre moteur de recherches. Dotée d'options riches, comme le thésaurus hiérarchisé qui gère les homonymes ou la fonction Diaporama qui permet de faire défiler en grand écran le résultat d'une recherche, Fidji permet de croiser plus de 80 000 mots clés, thèmes et colletions avec un temps d'affichage moyen de moins d'une demi seconde.

Plus d'info sur photononstop.com.

 

AKG
De l'art pour passion

Avec AKG, c'est la délicatesse et l'esthétique des plus beaux musées qui fait son apparition. Cette société allemande, aux capitaux restés familiaux, possède une antenne parisienne dirigée par Thomas Pey. Entre banque d'images, robinet pertinent à visuels d'illustration, photothèque pour l'importance de ses archives et agence photographique à vocation journalistique, AKG ne choisit pas son camp.

Art et culture(s)

"Nous sommes spécialisés dans la culture", précise d'emblée Thomas Pey. "Notre base, ce sont les beaux-arts et l'histoire, mais nous abordons aussi les civilisations, les grandes religions ou la musique." Forte de sa longue expérience de production d’images, AKG n’hésite à organiser de véritables campagnes de prises de vue dans les musées européens. « Cela dure des semaines, nous couvrons l’ensemble des collections », dévoile Thomas Pey. Des campagnes qui s’arrêtent, cependant aux portes des musées publics français. "La RMN verrouille l’accès aux musées nationaux depuis une dizaine d’années" regrette-t-il.

Du sérieux

D’emblée il souhaite le préciser : ce qui, pour Thomas Pey, fait la force d’AKG c’est la qualité de son légendage. "Nous approfondissons au maximum le traitement des légendes de nos images", explique-t-il. "Ce travail est primordial. C’est même la condition de notre survie face aux mastodontes." Un soucis qualitatif présent également dans la relation aux clients d’AKG (essentiellement des iconographes freelances, des éditeurs, des responsables photo de presse…). "Même si depuis deux ans notre site web concentre l’essentiel des achats, on ne trouve pas tout sur le web. C’est pourquoi nous avons de vrais iconographes avec une culture générale et artistique", explique Thomas Pey. "Le marché de la photo, c’est très particulier, ce n’est pas comme vendre des voitures. Et certaines méthodes atteignent leurs limites."

Des chantiers

"Aujourd’hui, il faut certes être spécialisé", prévient d’emblée Thomas Pey, "Mais il faut surtout être très bien positionné. Et avoir toujours en tête de poursuivre trois objectifs : qualité éditoriale, commerciale et technologique." En 2007, AKG aimerait surtout élargir son assise commerciale aux agences de publicité et prévoit de signer des accords avec des collections importante. "Le plus urgent, c’est de continuer de notre développement éditorial mais aussi de multiplier les canaux de diffusion", conclut Thomas Pey.

Plus d'info sur akg-images.fr.