Banques d'images 2007 (page 5)

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BSIP
L'homme et son milieu naturel

Concurrents directs de l'agence Phanie, les équipes de BSIP dirigées par Lydie Salaun, ont élargi leur champs d'action de la santé jusqu'aux merveilles de la nature. "En fait, nous englobons l'homme et son milieu naturel mais toujours considérés d'un point de vue", explique l'énergique patronne. "Dans cet axe-là, de nombreuses déclinaisons sont possibles."

Nature et développement durable

Créée en 1986 comme un fonds médical pour les diaporamas des laboratoires, BSIP a pris son indépendance en 1990, se spécialisant dans la médecine. "Mais aujourd'hui, nos clients de la presse et de l'édition nous demandent beaucoup d'images centrées sur la santé de la planète. L'environnement, l'écologie... Tout cela lié au bien-être de l'homme, au futur qu'il se prépare", analyse Lydie Salaun.

Une collection généreuse

Chez BSIP, la quête d'exhaustivité semble essentielle. Les collections ne cessent de s'enrichir. "Sur la nature, nous avons fait un grand effort et nous avons quasiment doublé notre fonds. Sur la santé, nous produisons des images grâce à une quarantaine de photographes et d'illustrateurs freelances. Mais nous disposons également de l'apport de banques d'images étrangères, que nous diffusons", énumère Lydie Salaun qui reconnaît "ne pas être sectaire sur la provenance. Ce que nous voulons, c'est faire des collections."

Scientifiques, toujours

Maison de culture scientifique et médicale, BSIP porte une grande attention à la qualité d'indexation de ses images. "C'est capital chez nous, 3 sicentifiques (2 biologistes et 1 généraliste) y sont dédiés", précise la patronne de l'agence. "C'est très important pour une juste classification des plantes et des animaux. Et nos clients peuvent chercher à la fois par le nom latin, français ou anglais. Si on parle d'un chien, par exemple, on saura exactement et précisément de quel chien il s'agit."

Des projets

En 2007, BSIP souhaite intensifier sa présence sur les sujets concernant la santé de la planète, la nature, sans pour autant négliger l'aspect médical de son activité. "Nous avons constaté que ce secteur avait un potentiel plus large. Mais nous n'élargissons qu'à des sujets sur lesquels nous avons une vraie pertinence", justifie Lydie Salaun. L'agence entend également mettre en valeur ses collections animales et traiter des éco-gestes. "Pour les photographes, cela devient un sujet important", précise-t-elle avant de conclure, "les sujets sur la nature, l'écologie, ça marche bien en ce moment. Et nous ne sommes pas au bout de notre approvisionnement."

Plus d'info sur bsip.com.

Picture House
Le salon des banques d'images indépendantes

Créés par le britannique Michael Brown, les rencontres de banques d'images Picture House essaiement année après année dans de nombreux pays. Après Londres, New York et Paris, voilà Hambourg et peut-être demain Munich et Dusseldorf. Voulu comme un lieu de rencontres professionnelles entre les "petites" banques d'images et leurs clients, Picture House mise sur la qualité des intervenants plutôt que sur leur quantité.

Voracité

Dans un secteur qui n'a pas achevé sa mutation, Michael Brown estime que "les gros vont continuer à manger les petits. Seuls les spécialisés survivront."

Micro-paiement

Sur le phénomène en progression du micro-paiement, incarné par l'indépendant Fotolia et l'émanation de Getty Images, iStockphoto, le fin observateur qu'est Michael Brown estime que si ces structures et leur fonctionnement "divisent les photographes, cela reste dans l'ordre des choses."

Plus d'info sur picturehouse.org.

 

Après ce petit tour d'horizon photographique, quelques conclusions s'imposent naturellement. Dans un monde de l'image toujours plus clivés entre géants qualitatifs et structures bas de gamme très quantitatives, les seuls moyens de survie pour le reste du marché sont la grande qualité et l'ultra-spécialisation. En 2007, il n'y aurait donc plus de place que pour des agences de niches, pointues et totalement légitimes sur leur secteur d'intervention.