
"Comment peut-on expliquer par le langage des messages essentiellement visuels ?" se demande le bouddhiste Vladimir Chaïka.
"J’aurais pu être un artiste mais, je n’avais pas l’espace pour travailler. Etape par étape, sans le préméditer, je suis devenu graphiste. Bien sûr, comme tout professionnel, je travaille en répondant à certaines commandes, mais aujourd’hui, ce qui m’importe le plus c’est de montrer cette série que j’appelle l’HE-story. Il s’agit d’une recherche proche de la tradition asiatique. J’ai fait un séjour de plusieurs mois au Japon et le dernier jour, j’ai visité un musée consacré à un célèbre sculpteur nommé Enko. Ce fut un moment décisif pour moi. Je pense que je suis la réincarnation de ce moine sculpteur qui a vécu il y a deux siècles. Mes travaux partent d’un sentiment intérieur qui vient pas à pas…"