
"Cette couverture fut l’une des plus difficiles à faire aboutir. Un artiste se définit toujours comme tel par son appartenance à un mouvement, et dans ce cas-là, c’était le mien : le "grunge". Si chacune de mes travaux artistiques possède chacun son identité et son concept propre, tous font des clins d’oeil à ce courant. Les textures et les déchirures, les fissures et les fentes, les couches mal coupées et mal montés, les blessures, tout fait partie du manifeste grunge --jamais écrit--, mais très souvent chanté. Grâce aux sévères critiques de Pato Ramírez, il a été possible de concevoir, peut-être la couverture qui me correspond le plus."