
" C’est une couverture typographique avec des couleurs vives et beaucoup de mouvement. Le côté psychédélique des années 70 a trouvé dans la typo son meilleur refuge. Pour donner une idée de nouveauté nous avons travaillé les ombres des lettres pour parvenir à un rendu très doux, proche de l’esthétique 3D. "
Commentaire de Rodrigo Fino, de García.media (Etats-Unis) :
"Certaines couvertures ont des chemins de traverse qui permettent de raccourcir les distances. Tout cela est toujours très bon, parce cela participe à l’enrichissement visuelle et intellectuelle des lecteurs.
Sans doute, très peu de lecteurs qui posent leurs yeux sur cette couverture ont vécu l'ère glorieuse des Beatles, de leur disque "Yellow Submarine" et le caractère psychédélique de ces folles années soixante. Mais nous n'avons pas vécu non plus la Révolution française et nous nous en sommes quand même informés, et même, nous en avons emprunté des idées.
Le portrait ou les petits hommages sont aussi un recours valable pour le dessinateur. De surcroît, c'est là qu’il fait montre de son imaginaire culturel, et qu'il s'expose presque à son insu. En s'affichant ainsi, il apporte, au delà des risques, un enrichissement à l’image en mettant en jeu ses idées.
Au delà de la pertinence ou non de ce recours, au delà du fait que l'esthétique du mouvement pop était déjà présente dans le graphisme du film à laquelle la couverture renvoie et par conséquent imposée presque naturellement, l’important c’est que, avec peu de moyens informatifs (il n'y a pas de sous-titre par exemple), on dit presque tout sur cette couverture."