
"En 1989, il y a eu une rupture. Et comme souvent en matière de graphisme, la rupture est aussi liée à des choses un peu plus politiques. Le responsable à la culture de la Ville de Lyon est parti et il a été remplacé par un nouveau responsable à la culture qui a commencé à dire « Mais c’est triste, c’est triste ! Mettez de la couleur ! ». Alors, à un moment nous avons lâché prise et accepté le compromis de partir dans des choses plus joyeuses. Donc, il y a eu tout un travail sur les Biennales de Lyon – nous avons fait les trois premières – qui était un peu une poursuite de cet Art Contemporain Lyon, mais déjà avec un compromis ; plutôt moyen, je dois dire après coup. Autant tout ce qu’on a fait en noir et blanc ça tient, autant cela, c’étaient des événements ponctuels mais hélas, cela ne tient pas dans la longueur du temps. Mais malgré tout, je souhaitais le présenter parce que ce projet montre aussi la rupture."