
"Je crois que là, nous sommes tout à fait dans cette même caractéristique qu’à Hanovre. C’est Art et Pub, une exposition montée par le Centre Pompidou dont le thème était la confrontation de l’art, de la publicité ou du design durant le XXe siècle, où y a-t-il eu recouvrement, etc. Et deux choses par rapport à ce thème me paraissaient importantes, c’est que d’une part on ne fasse pas qu’une image mais des images, qu’on se plonge dans cette iconographie, dans cette masse d’images qui correspondent à la publicité, mais aussi à l’art. Cette surabondance qui à l’époque m’intéressait beaucoup. Notre idée, donc, pour tout ce qui était communication, cartons d’invitation, affiche etc, c’était des macules qu’on a récupérées auprès de tous les imprimeurs parisiens et sur lesquelles on a réimprimé le titre en sérigraphie. Donc chacun recevait un carton différent, tout était différent. Ensuite pour le catalogue, on a été assez embêtés parce qu’on n’avait pas le papier qui permettait de poursuivre cette chose-là, donc nous avons photographié un certain nombre de macules que nous avions produit pour les cartons et nous avons travaillé pendant quatre jours à dérégler les machines à l’imprimerie, à faire en sorte que malgré tout aucune des couvertures ne soit identique."