
"Comme je l'ai évoqué, sur ce logo le texte pouvait varier, l’image aussi. A partir de là, se sont constitués un certain nombre de sous-identités qui étaient soit conçues par nous, soit par les organisateurs des manifestations. Des créations parfois tout à fait réussies et parfois totalement ratées mais qui ont dévoilé une sorte de cartographie de l’état du graphisme en France, ce qui me paraissait tout à fait juste dans le cadre de ces manifestations. Ainsi, le petit village qui voulait faire quelque chose d’un peu boîteux pouvait utiliser son esthétique, ce qui me paraissait vraiment juste. 2000 en France fait partie de ces concepts sur lesquels on a travaillés qui me paraissent très justes par rapport à leur époque, voire même précurseurs. A l'exemple de cette notion de variabilité, d’évolutivité que nous avons placée au centre du proket. Pour moi, elle reste un point central pour tout ce qui a trait à l’identité visuelle, au moins des domaines publics."