
"Ce projet marque une véritable étape dans ma carrière. Jusqu'au Centre Pompidou, j’ai travaillé d’une manière relativement anonyme, sans être trop embêté par mes collègues. Nous commencions à être connus, à sortir des choses, mais sans susciter aucune jalousie. Et là, nous nous sommes tout d’un coup trouvés au centre d’une chose qui dérangeait tout le monde, d’une part ceux qui aimaient – et j’en étais – le travail qu’avait fait Jean Widmer pour le Centre et d'autre part tous les jaloux qui trouvaient que ce n'était pas juste que ce soit moi qui fasse ça. J’aime toujours cette identité. Elle va être remise en question, je crois, assez rapidement. Cette identité actuelle, pour les conservateurs d’art contemporain, elle est presque trop expressive."