
"La conception de cette signature s'est opérée sans concours, c’est passé par l’architecte, Renzo Piano. Sa commande initiale tenait uniquement de la problématique signalétique mais par un effet boule de neige, c’est devenu une identité visuelle. Cette identité, pour moi c’est un truc ineffaçable et elle a bien fait son travail qui était de faire en sorte qu'après trois ans de fermeture, le Centre Pompidou retrouve une nouveauté, une dynamique. Au départ, cette identité a répondu à la problématique de Renzo Piano, qui ayant recréé son hall d’entrée, souhaitait y placer une présence presqu'encombrante pour que même sans exposition à présenter, le hall reste un lieu avec toujours quelque chose à voir. Nous avons donc commencé d’une manière très abstraite et petit à petit nous sommes arrivés vers la signalétique en se disant «pourquoi mettre des formes dans ce lieu, on pourrait plutôt s'en tenir à de la signalétique». Une fois cette idée retenue, nous avons décidé de changer le statut toujours très discret de la signalétique, que l’on voit mais qui doit s’effacer. Nous avons préféré la mettre en scène. Nous sommes partis sur l'idée des différents langages visuels : un langage qui va traiter de tout ce qui est temporaire, un langage qui va traiter des grands points d’orientation, un langage qui va traiter de tout ce qui est les services généraux, tout ce qui mode d’emploi, éléments annexes qui relèvent des pictogrammes et ensuite tout ce qui est l’information secondaire."