ENS Louis Lumiere : cursus et debouches

Le premier semestre est consacré à une remise à niveau classique plutôt axé sur la théorie, suivi par des travaux pratiques. La deuxième année est plus orientée vers la création et le développement des projets personnels des étudiants. Quant à la troisième et dernière année, elle est consacrée aux expérimentations et à la recherche. C’est également l’occasion du choix d’une spécialité, baptisée « majeure ». En voici le détail, pour le cinéma : « La Caméra et l’Acteur », « Effets Visuels en Pré et Post-Production », et « Cinéma Documentaire ». Pour le son : « Son Cinéma TVHD » et « Scénographie sonore ». Enfin, pour la photo, les intitulés exacts sont en cours de définition.

Débouchés
En général, les diplômés de l’ENS-Louis-Lumière, n’ont pas trop de difficultés pour trouver un emploi, Méhdi Aït-Kacimi, responsable de la communication et du développement, précise : « Les étudiants qui, durant leurs études, ont multiplié les stages et les contacts professionnels, trouvent du travail immédiatement. Les autres mettent un à deux ans pour faire leurs « heures » d’intermittent du spectacle. Pour tous, on constate qu’une fois qu’ils ont intégré leurs réseaux, ils évoluent plutôt bien et deviennent opérateurs, directeurs de la photo, monteurs ou travaillent dans la production.
En ce qui concerne les métiers du son, il y a bien sûr les métiers liés directement à l’image mais aussi les domaines de la musique, la radio et la scénographie sonore avec la mise en place des installations sonores interactives.
Dans le domaine de la photo, les débouchés sont très variés. En plus du photo-reportage et de la mode, il y a l’institutionnel, les collectivités locales, la photo scientifique ou industrielle, les métiers de l’édition. Cela concerne en fait tous les métiers du traitement de l’image dans lesquels se fait sentir de plus en plus le besoin d’« ingénieurs de l’image », en charge de la qualité des images, de leur captation à leur rendu. Les anciens élèves de Louis Lumière se retrouvent aussi bien à des postes dans la Banque d’images du ministère de l’agriculture, au musée du Louvre que dans les imprimeries. Ce sont des métiers non précaires et assez rémunérateurs qui d’ailleurs n’empêchent pas les photographes de poursuivre des activités de recherche plus personnelle. »