
Né en 1950 à New York, États-Unis. Vit et travaille à New York, États-Unis.
TORTURELa série Torture s’envisage comme une réflexion sur le concept de torture et ses évolutions au travers des siècles. Andres Serrano y questionne l’inquiétante schizophrénie de nos sociétés contemporaines. Si l’acte est en effet interdit par la convention de Genève de 1949 et la convention des Nations unies sur la torture, il demeure utilisé par 81 gouvernements. Andres Serrano assume dans cette nouvelle série le rôle de l’artiste en quête de nouvelles formes sensibles de représentation, mais aussi le rôle symbolique du bourreau, comme pour s’approcher au plus prés de l’indicible.Débutant par une étude méthodique des objets et machines dédiées à la torture depuis le Moyen âge, où chaque terrible trouvaille s’envisage comme une inquiétante nature morte, il s’intéresse ensuite à des lieux symboliques de la torture, depuis les prisons jusqu’aux bureaux d’interrogatoire de la Stasi en passant par les camps de la mort, pour enfin s’essayer à une représentation des tortures mentales.