Alberto Beltrán, 27 ans, est en dernière année à la Faculté des Beaux-Arts de San Carlos à Valence. Il a participé à plusieurs expositions collectives,événements et prix artistiques en Espagne.
« Mon travail résulte de la saturation et du feedback permanent dans lesquels notre culture, et la mienne en particulier, semblent être toujours immergée » déclare cet enfant de la génération Y.
Pour ne pas se noyer dans le tsunami des images, Alberto Beltrán a su trouver l’oxygène de la pop culture. Il a construit sa réflexion d’artiste autour d’une idée forte : « l’image comme objet, le concept d’archive, la qualité d’impression et l’usure typique des vieilles images. » Avec comme seule impulsion créative : « le besoin de reconfigurer des thèmes, des icônes et des histoires d’origines très diverses. »
La série proposée « résulte d’un rapport très fort avec le matériel récupéré » précise-t-il. A savoir les couvertures de livres de littérature dite populaire (fantastique, science-fiction) ou les pulps magazines. Certains titres de ses oeuvres en témoignent.
Alberto Beltrán réussit à proposer des fictions universelles dans un travail éminemment contemporain mais en ayant su s’affranchir du « message » et du conceptuel si répandu dans les écoles d’art.