
La collaboration avec la Comédie de Clermont-Ferrand débute en 2002 avec l’arrivée à sa direction de Jean-Marc Grangier : « Je les ai sollicités pour inventer une communication qui soit comme un langage très original mais qui puisse rassembler, intriguer et ravir. Ils me demandent de leur apporter des documents, des textes, mes références ainsi que des explications sur mes choix de programmation. Ils se positionnent pour troubler, amuser, toucher les gens, de telle manière qu’ils deviennent des familiers. Ils apportent une exigence de qualité, de précision, que l’on retrouve aussi bien dans le choix du papier, dans celui de la police de caractères, que dans les dessins. Ils sont d’un raffinement et, en même temps, d’une grande brutalité qui racontent qui nous sommes. Ils montrent à la fois notre singularité, un théâtre sans bâtiment, sans adresse fixe et notre inscription dans un réseau institutionnel. »
Les premières années sont marquées par des dessins à la gouache ou aux feutres, contournant « l’épineuse question des photos de spectacle qui limitent l’imaginaire. Les affiches de saison évoquent la profusion de la programmation par l’accumulation des dessins. » Antoine+Manuel