
Par le dessin, le brûler, les installations audiovisuelles en 3D et le jeu des lumières, le travail de Emilie Pugh examine les courants invisibles qui chargent notre existence quotidienne: le temps, le souffle, le pouls, les voies de l’énergie, les cartographies psychologiques; ces choses qui sont ressenties ou entendues plutôt que vues. Pugh est motivé par un intérêt pour l’interconnexion entre tous les êtres vivants. Ses oeuvres semblent à la fois contredire et embrasser l’état changeant du monde naturel, car elle dessine ce qu’on ne peut ni voir ni toujours comprendre. Bien que l’accent est porté sur le dessin, Pugh emploie une grande diversité de techniques et de procédés, combinant un mélange de techniques peu conventionnelles; un bâton d’encens allumé, de la poudre à canon, des produits chimiques, du fil et de la lumière, ainsi que certains outils plus conventionnels comme le stylo et l’encre.
Emilie Pugh (1988) a étudié à l’école de Ruskin d’art et de dessin à l’université d’Oxford après l’obtention du diplôme de l’école d’art de Byam Shaw.