Dans ses dernières oeuvres, Karine Rougier revient au surréalisme historique, en effet, nous trouvons les paysages de Tanguy, les roches volantes de Magritte et même les kachinas vues dans la photo célèbre d’André Breton dans son bureau. Dans ses voyages, Karine Rougier rassemble aléatoirement une grande partie de sa documentation; nous trouvons un s’avançant une étiquette d’une poussière magique mexicaine, un oiseau rare sur un timbre moldavien, des travaux dirigés illustrés sur un déchiré sur l’emballage de médecine de maïs de pieds de la Thaïlande. Ces figures combinées sont animées comme les Lilliputiens pendant une transe magique, adorant des bulles colorées ou une main géante est descendue du Ciel. Ces figures glissantes sur ces contextes liquides de kaki à l’orange d’ocre me rappellent parfois de ces petits fantômes rétiniens qui errent entre la paupière et la cornée juste après une lumière éblouissante quand nous continuons à voir des yeux fermés.