
Sharka Hyland présentera son projet actuel — une nouvelle série de dessins qui examinent les parallèles entre l’écriture de David Foster Wallace et Jack Kerouac, écrivains qui ont défini la voix de leur propre génération. En particulier, Hyland s’intéresse aux affinités entre l’oeuvre fondamental de Wallace, le roman Infinite Jest publié aux États-Unis en 1996 (et publié l’année dernière en France sous le titre L’infinie comédie) et les écrits de Jack Kerouac dans les années 1950 dans lesquels il transcrit le dialecte français canadien — sa langue maternelle — phonétiquement. C’est dans ces écrits, qui sont plein de jeux de mots bilingues et d’invention poétique, où Kerouac trouve sa voix d’auteur — une voix qui deviendra la voix américaine archétype de la génération des poètes Beat. Hyland exposera aussi des oeuvres fondés sur les écrits de Marcel Proust (que Kerouac prit comme son modèle), de Virginia Woolf, et d’autres