Après un voyage au Togo, Chloé et Nadine se sont rendu compte d’une réalité alarmante : plus d’1,8 milliards de personnes consomment chaque jour une eau dangereuse pour la santé. Malgré les solutions apportées par les ONG pour offrir un accès à l’eau potable, celle-ci est transportée la plupart du temps dans des jerrycans dont l'hygiène est loin d'être suffisante (huile, bactéries et pétrole). Les deux jeunes filles ont ainsi décidé d’apporter une solution s’adaptant facilement aux éléments existants et ce à moindre coût, plutôt que de changer directement les récipients, ce qui aurait un impact trop grand sur les habitudes des habitants et rendrait complexe la logistique des ONG. Pour cela elles ont étudié la situation en République Démocratique du Congo et particulièrement à Mugunga, un des plus grands camps de réfugiés d’Afrique.
Le concept de Wat’Bag est partie du principe de « Bag-in-Box », traditionnellement utilisé pour le vin. Le premier récipient conserve les propriétés du liquide et est antiseptique, alors que l’autre est rigide et adaptée au transport. Ils sont donc complémentaires. Wat’bag est divisé en trois parties : la partie rigide, la poche plastique et le bouchon.
Comment est-ce que cela fonctionne ? La première partie incluant la poche sert à contenir l’eau et s'insère dans le bidon pliée et pour se déployer lors du remplissage. La seconde partie est vissée au goulot du bidon et bloque la poche. Cela évite à celle-ci de bouger lorsque l’on verse de l’eau. La troisième partie représente le bouchon et sert à fermer le bidon.