
Zouville, une cité entière juchée sur un grain de poussière qui a atterri sur une fleur de trèfle, a certains aspects en commun avec notre existence quotidienne : les enfants vont à l’école, les gens travaillent et font leurs courses. Mais un travail à Zouville peut consister à rester allongé sur un canapé toute la journée à manger des bonbons.
Les moyens de transport, à Zouville, sont aussi fantaisistes qu’efficaces. Les rues de la ville, qui ont plusieurs niveaux, sont pleines de « chaussettomobiles », de
rollers sur échasses et de monocycles.
D’abord, on s’assoit sur un monocycle relié au système de propulsion, puis on pédale à reculons. Au moment même où l’on croit qu’on va être précipité dans un
mur, on attrape un levier, on le tire en arrière, et le tout bascule : le lance-pierre vous projette droit en l’air, et vous n’avez plus qu’à aborder tranquillement
l’escalier qui se trouve à l’apogée de votre fulgurante ascension verticale…
(dossier de presse)