
Les rêves d’enfance de Nicolas Vanier ont été bercés par les récits de Fenimore Cooper et Jack London. Indiens, trappeurs, bêtes sauvages, immensités blanches et hostiles ont stimulé son imagination débordante au rythme de ses voyages. Devenu adulte, Nicolas n'a rien perdu de sa fascination.
Un jour, équipé d'un sac à dos, il embarque gare du Nord pour sa première expédition ; Kiruna, en Laponie, au-delà du cercle polaire arctique, est, pour Nicolas Vanier, une vraie révélation... Après un petit boulot de docker sur le port du Havre, il s’envole pour le Québec et part en canoë de Shefferville à la baie d’Ungava, à l’entrée du détroit d’Hudson, pour y rencontrer les IndiensMontagnais. Il s'embarque ensuite pour un périple de 7000 kms qui le ménera du Wyoming au détroit de Bering : voyageant à cheval, avec 24 chiens de traîneau, il découvre le Labrador et ses troupeaux de caribous, la Sibérie et ses Évènes, éleveurs nomades de rennes, la Mongolie et l’océan Arctique. Les grands espaces inspirent ses récits et ses nombreux documentaires, dont le célèbre long métrage Le dernier Trappeur (2004).
Pour Nicolas, l’homme et la nature ne font qu’un. Le message se veut toujours utile pour que les hommes prennent enfin conscience de leur folie destructrice. Il y eut également les grands défis comme l’Odyssée Blanche, une traversée de plus de 8000 kms de Skagway, en Alaska, au Québec, les grandes courses de chiens de traîneau comme la Yukon Quest, et pour parachever son dernier rêve d’aventurier, l’Odyssée Sibérienne en solitaire du lac Baïkal à Moscou.
(dossier de presse). Photo : Paul Schmitt