Juin 2015 - Le suédois JH Engström a installé une tension entre les visions amples et les détails, entre le noir et blanc et la couleur, entre l’image unique et les compositions en panneau pour questionner autant sa pratique de la photographie qu’un lieu qu’il découvrait
Jan Henrik Engström est né en 1969 à Karlstad en Suède. Depuis le milieu des années 1990, il présente ses images sous forme de séries publiées dans une quinzaine de livres différents comme Trying to Dance (2003) qui relate son expérience à New York et en Suède entre 1996 et 2001, CDG/JHE (2006) qui compile ses photographies à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle ou encore Foreign Affairs (2011) qui présente une vision de son couple à la fois romanesque et délicate. Son dernier ouvrage Tout va bien, publié en 2015, a reçu le prix Leica Oskar Barnack et condense l’ensemble de son esthétique visuelle et poétique. Ses images sont toujours celles de sa propre vie, où qu’il soit, mais il se plaît aussi volontiers à un travail proche du photoreportage qu’il transforme par des couleurs identifiables et un style très personnel. Si certaines de ses images tendent au monochrome et à l’effacement c’est que sa photographie, au-delà de sa dimension autobiographique, vise d’abord l’expression pure de la lumière