Pendant sept ans, Guillaume Herbaut va concevoir une oeuvre en marge
de sa pratique de photojournaliste. 7/7 remémore le drame, le réactive
alors même que l’acmé est hors sujet, s’attachant à des inactualités.
Les conséquences de faits dramatiques sur les hommes et leur
environnement, sont le véritable sujet de chacune des 95 photographies
qui constituent 7/7. L’ensemble s’attache donc à la suite des événements,
en privilégiant des détails qui évoquent un passé, plus ou moins récent,
toujours douloureux, dont toute tentative d’effacement semble vaine.
7/7 pour 7 séries : sept « histoires » de survivants, de fantômes et de
souvenirs que l’on ressasse ou que l’on tait, que l’on porte en soi et qui
marquent à jamais. Sept lieux, de Tchernobyl à Nagasaki, où l’on sait
qu’après cela plus rien ne sera comme avant.
L’ensemble 7/7 est présenté pour la première fois dans son intégralité
au Carré de Baudouin.