
Mike Milne, directeur de la division consacrée aux images de synthèse au sein de la société FrameStore explique comment ont pu revivre ces incroyables bestioles :
"Chez le mammifère tout est mouvement...
L'animation comprend plusieurs étapes : la toute première consiste à animer la marche, qui donne son caractère à la créature. Ensuite on passe à des mouvements, comme la course. Puis nous travaillons sur ce que l'on appelle le "cycle froid", c'est-à-dire le mouvement de la créature lorsqu'elle ne fait rien de spécial : se gratter la jambe, mordiller un brin d'herbe ou regarder aux alentours... Chez le mammifère, tout est mouvement : moustaches, sourcils, joues pendantes, lèvres tremblantes, longs nez... Le plus difficile a été d'animer les Australopithèques. Nous avons passé beaucoup de temps avec des paléonthologues pour trouver le mouvement idéal suggérant à la fois le singe et l'homme.