
"J’ai beaucoup appris sur les techniques du cinéma d’animation, et aussi
sur la communication avec une équipe d’animation très éloignée, puisqu’elle se
trouvait en Chine. J’avais conçu des séquences longues, ce qui n’est pas facile à
faire dans un film d’animation : quand on arrive à l’étape du compositing, les images sont très lourdes. J’ai beaucoup appris sur la narration, sur la réalisation." (Lorenzo Mattotti)
Une partie de l'animation de ce film a été réalisée au studio Belanim à Shangaï.
"Mattotti employait à peu près la même procédure d’animation que
Blutch, mais il avait prévu beaucoup de plans très longs, des plans qui s’imbriquent les uns dans les autres. Donc, difficultés d’animation et surtout de compositing pour ces plans. De gros calculs et beaucoup de stockage aussi. Comme pour le Blutch et Marie Caillou, l’étalonnage numérique a été une phase très importante créativement :l’ajustage des nuances de contrastes et des subtiles couleurs, grâce au savoir-faire d'Etienne Robial." (Valérie Schermann)