Peur du noir

"Rapidement j’ai pensé mettre le spectateur face à l’indécision d’un
personnage qui soliloque en énumérant ses petites et grandes peurs. On voit la
cristallisation de ses images mentales, ou des images que ces mots nous suggèrent. La réalisation est vraiment le développement du projet initial, avec le ton du texte et le vocabulaire graphique. Ensuite, en dialoguant avec les producteurs, j’ai travaillé l’écriture et le rythme. Je n’ai aucune aptitude pour la figuration et la narration développée. Je vais spontanément vers une expression
d’abstraction et de symbolisation. Ce qui n’empêche pas de s’identifier au personnage, de suivre ses pensées. Le noir et blanc contrasté, sans gris, convient à ce contexte." (Pierre di Sciullo)