Le portrait, paradoxalement sans traits, de Jackie Kennedy et de sa fille par Allan D’Arcangelo, intitulé la Madone à l’enfant (1963), devient un écran de projection pour le spectateur. La personne s’efface derrière la personnalité et sa fonction officielle de madone du peuple. Sanctifiée par la presse et les photographies officielles, Jackie n’existe pas comme sujet, mais comme simple « objet » de culte