Tom Wesselmann (Great American Nude #57, 1963) inscrit ainsi avec ironie au coeur de sa peinture une forme d’érotisme jugée vulgaire, sortie de magazines licencieux, qui contrarie le bon goût et la morale des élites culturelles. Il souligne aussi, au passage, le lien existant entre la tradition du nu féminin dans la peinture occidentale (du Titien à Matisse en passant par Manet) et les stéréotypes de l’érotisme marchand