Ce jeune photographe d’origine hongroise a travaillé comme reporter, puis comme rédacteur pour le journal et le magazine hongrois Magyar Nemzet. Il a également travaillé comme pigiste pour l’AFP et collaboré avec l’agence de presse américaine Bloomberg. Lassé de son « travail d’usine » au Magyar Nemzet, Bálint a choisi en 2011 de commencer une nouvelle vie photographique en quittant son pays pour rejoindre avec sa famille celui d’Henri Cartier-Bresson
La série Figurák, que nous présentons ici et qu’il a commencée en 2013, est le fruit de son attirance pour le travail de grands portraitistes comme August Sander, Anton Corbijn ou Richard Avedon. Au cours de ses voyages, il contemple le monde qui l’entoure, observe les passants, les aborde et parvient à capter leur sourire ou leur regard ; il réalise ainsi des portraits instantanés en noir et blanc qui respectent au maximum le cadrage original de la prise de vue. Il cherche à photographier les gens simplement, sans artifice, qu’ils soient connus ou parfaitement anonymes. Sa timidité et son français approximatif l’ont fait choisir l’iPhone, plus discret.
Ses sujets sont tous traités de la même façon, et néanmoins, il est très attentif au rythme,à la diversité de la composition et à la variété du sujet. Parmi les personnages qu’il photographie en France et en Hongrie, figurent des personnes issues de couches sociales très diverses, depuis le président de la République jusqu’à des sans-abris.
Photo.fr lui a donné en mai 2015 carte blanche pour poster une photo par jour lors du Festival de Cannes.Photo lui a consacré un portfolio dans son numéro 519 (juillet-août 2015).