
La Révolution voit l’explosion du nombre des journaux à Paris et en Province. Mais ne rêvons pas. La frénésie témoignée par ces porteurs de journaux au sortir d’une imprimerie est fictive : impossible d’en produire autant dans un seul atelier, l’impression d’un seul quotidien occupe chaque nuit tous les ouvriers typographes et pressiers, soit 150 feuilles à l’heure, imprimées recto/ verso.