
Le Logographe reproduisait les discours à l’Assemblée pendant la période révolutionnaire, grâce à un ingénieux système de prise de notes rapide ; douze ou quatorze journalistes se relayaient pour saisir les propos d’un orateur en abréviations, sur des bandes de papier étroites et allongées. Les papiers remplis, on les passait à des copistes, qui les corrigeaient et les transmettaient aux imprimeurs.