Une édition signée Jean-Louis Froment, Jean-Yves Jouannais et Didier Ottinger
La Force de l'Art revient ! Cette manifestation triennale, implantée sous la verrière du Grand Palais, entend démontrer la vigueur de l'art hexagonal, sous toutes ses formes. Confiée à trois commissaires aux parcours hétérogènes, La Force de l'Art 02 entend affirmer haut et fort la notion d'oeuvre.
Installée sous la vertigineuse verrière du Grand Palais il y a trois ans, La Force de l'Art était née de la volonté de Dominique de Villepin, Premier Ministre de l'époque. Objectif : témoigner de l'énergie, de la vivacité et de la créativité de l'art en France.
Trois ans plus art, la manifestation est pérennisée, vouée à se répéter sur un rythme triennal.
Trois commissaires et un architecte
Tout d'abord, pour comprendre cette seconde édition, il faut noter qu'elle a été pilotée par trois commissaires aux parcours différents mais complémentaires : Jean-Louis Froment (ancien directeur de CAPC de Bordeaux et actuel patron de la Fondation Prince Pierre de Monaco), Jean-Yves Jouannais (critique d'art et cofondateur de la Revue Perpendiculaire) et Didier Ottinger (directeur adjoint du Musée d'art Moderne, Centre Pompidou).
Les trois commissaires se sont adjoint la vision et les services de l'architecte Philippe Rahm. Choisi pour son rapport original et instinctif à l'espace, c'est lui qui a construit l'espace accueillant La Force de l'Art 02.
Six lieux
Implantée principalement au Grand Palais, La Force de l'Art 02 a également investi cinq autres lieux : le musée du Louvre, le musée Grévin, la Tour Eiffel, l'église Saint-Eustache (avec la splendide et très contemporaine Vierge à l'Enfant de Pierre et Gilles) et le Palais de la Découverte.
Géologie blanche
Inspiré par l'architecture du Grand Palais, véritable construction à l'imaginaire proche de celui de Jules Verne, l'architecte Philippe Rahm a conçu une "géologie blanche" pour accueillir les oeuvres. Cet espace a été pensé comme une nouvelle atmosphère s'insérant dans la première, celle du Grand Palais. Un écosystème appauvri, sans couleur ni variété, sans minéralité. Seules émergences vivantes : les oeuvres exposées.
Relai d'artistes
Pendant toute la durée de l'exposition, les artistes invités se relaient sous la nef du Grand Palais pour un festival d'événements et de performances.