Robert Combas Greatest Hits

La peinture comme le rock: tout en feeling et rythme.

Le mouvement de la Figuration libre, dont Robert Combas est un des chefs de file, nait en 1981 et renouvelle la peinture en France un peu comme le mouvement punk secoue le rock à la même époque : en revendiquant la liberté de créer et de s’exprimer à l’état brut. « La recherche du feeeling. Le feeling, c’est le rythme, c’est le batteur fou (…) Moi, c’est un peu comme ça pour la peinture, avoir le rythme (feeling) des écritures et des peintures (…) Ma peinture, c’est du rock. » (Robert Combas, 1982).

Né en 1957, formé aux Beaux-Arts à Sète et à Montpellier (voir sa biographie détaillée en image 01 de cette galerie), Robert Combas s’inscrit ainsi dans un mouvement qui balaye l’art au tournant des années 70-80, avec en initiateurs les piliers du « Bad painting » aux USA que sont Keith Haring et Jean-Michel Basquiat. Point commun entre tous ces artistes, un foisonnement dans l’expression qui s’affranchit des contraintes formelles. « Mon intérêt est  l’interprétation des sujets, de la figure, de l’objet : une réécriture. Par exemple, j’ai l’obsession du détail du costume, de l’ornement, que ce soit dans les graphismes qui font le fonds de mes peintures ou dans le détail du sujet. »

Fidèle à lui-même, Robert Combas a « délocalisé » son atelier au MAC de Lyon au début de l’exposition pour mieux aller à la rencontre du public. Le 3ème étage du musée rassemble ainsi les créations réalisées sur place, dans une ambiance résolument rock. A voir/écouter au MAC de Lyon jusqu’au 15 juillet 2012.

Clémentine Gaspard, juin 2012