Banques d'images 2007 (page 2)

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Jupiterimages
Le poids lourd émergent

Jupiterimages, c'est avec Masterfile l'un des "petits" poids lourds qui talonnent les gros Getty et Corbis. "Nous sommes obligés de nous positionner par rapport aux deux grands, car notre objectif est d'atteindre leur niveau", prévient d'emblée Alain Quéré, directeur marketing de la branche française de cette banque d'images américaine.

Location d'images

JupiterImages n'a que trois ans. A l'origine se trouve JupiterMedia, producteur de sites web. "Pour ces sites, il fallait des visuels. Les fondateurs de Jupiter ont donc racheté une collection d'images et ont décidé de les louer sous forme d'abonnement. Ce que Getty et Corbis n'ont jamais osé faire", explique Alain Quéré. "Nous proposons un abonnement pour des photos commerciales à 500 euros par an. Ce n'est pas cher", continue-t-il. "Avec cet abonnement, nous offrons énormément d'images, mais pas forcément les plus récentes. Nous avons aussi un abonnement Premium à 7990 euros par an, celui-ci donne accès à l'ensemble des collections de JupiterImages."

Droits gérés, productions et qualité

Si JupiterImages a abordé le marché des photothèques par l'abonnement, elle s'est lancée ensuite sur le terrain plus classique des photographies en droits gérés et libres de droits. Avec deux unités de production européenne en France et en Allemagne ainsi qu'aux Etats-Unis, la petite dernière des banques d'images a produit d'ailleurs nombre des images qu'elle propose à ses clients. "Nous souhaitons aller vers plus de qualité, mais nous ne disposons pas de structure de création comme Getty ou Masterfile. Cependant, nous avons de nombreux créatifs en interne", précise Alain Quéré qui reconnaît également faire appel à des bureaux de style pour définir les tendances à venir. "Le droits-gérés, c'est le haute-couture", continue-t-il. "Il faut monter le niveau, vraiment. Nous devons accentuer la différence qualitative avec le libre de droits. C'est pourquoi nous cherchons à produire des images pertinentes et ultra-sélectives." JupiterImages n'a pas pour autant renoncé au libre de droit qui constitue 2/3 de son chiffre d'affaires. "Cela fonctionne très bien, c'est plus souple. Les gens achètent une image et ensuite ils en font ce qu'ils veulent", analyse Alain Quéré.

Des projets en quantité

"Dans les mois qui viennent, nous allons lancer un magazine, une sorte de catalogue récurrent qui sera comme une extension naturelle de notre site web. Créatif, il fera la démonstration de notre offre, de notre savoir-faire", se réjouit Alain Quéré. JupiterImages compte également lancer des outils de communication réguliers, produire encore plus d'images et proposer plus que de l'image : fonts, clip arts et templates (site clés en main – NDLR) sont au programme. "Nous souhaitons être la boîte à outils des créatifs", conclue le directeur commercial.

Plus d'info sur jupiterimages.fr.