Visa pour l'image 2011

Un festival qui récapitule une année chargée pour les photojournalistes. Et des Visas d'or pour récompenser les meilleures photos de l'année.

Article mis à jour le 6 septembre 2011:

Quatre Visas d'or 2011 distinguent les meilleurs photoreportages dans leur catégorie. Sans surprise, les événements majeurs que sont Fukushima et les révolutions du "printemps arabe" ont trusté les récompenses :

Visa d'or Magazine: Olivier Jobard (Sipa press) pour son reportage «Zarzis-Lampedusa, l’odyssée de l’espoir» pour Paris-Match. Olivier Jobard a photographié ces Tunisiens qui ont décidé, depuis janvier dernier, d’embarquer sur des chalutiers de fortune, pour rejoindre l’Europe par les côtes italiennes de Lampedusa.

Visa d'or News:Yuri Kozyrev (Noor) pour son reportage «Les chemins de la révolution» pour Time. Lorsque la vague de contestation a commencé à déferler sur le monde arabe, Yuri Kozyrev s’est rendu en Egypte, puis au Bahreïn et en Libye.

Visa d'or Presse Quotidienne: Shiho Fukada et l'International Herald Tribune pour le reportage réalisé en mars 2011 au Japon. Shiho Fukada a couvert durant plusieurs semaines les conséquences du séisme, du tsunami et a suivi l’évacuation des civils de Fukushima.

Visa d’or Humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR): Catalina Martin Chico (Cosmos) pour son reportage réalisé en 2011 sur la révolution yéménite.Des affrontements ont lieu chaque semaine depuis le début de la rébellion, de plus en plus meurtriers. Le peuple yéméniste n’a toujours pas lâché prise.

"Perpignan, c’est un peu comme une réunion de famille… celle des photojournalistes!" rappelle son directeur Jean-François Leroy. Plus d'une vingtaine d'expositions, plus des présentations en soirée et des rencontres, rythment ce festival du 29 août au 19 septembre 2011 à travers la ville de Perpignan.

Tous les grands thèmes d'actualité, ou presque, sont ici abordés avec un regard direct, sans fard, parfois exercé dans l'urgence. Un talent photographique toujours fascinant, un métier de "photoreporter" à l'image romantique alors qu'il est sur le terrain dur et dangereux. N'oublions pas qu'il est aussi indispensable à notre information de citoyen.

Paul Schmitt, août 2011

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