Elle a perdu tout souvenir d'être allé comme enfant au pays des merveilles, wonderland en anglais, que Tim Burton rebaptise ici Underland, le "pays d'en-dessous".
Pour créer Underland, les cinéastes sont revenus aux sources : les livres de Lewis Carroll.
Le chef décorateur Rob Stromberg : “Nous avons rassemblé les dessins de tous les artistes qui ont illustré “Alice au Pays des Merveilles”, et nous les avons accrochés au mur pour tenter de dégager un style et une atmosphère. Ensuite, nous avons cherché comment rester fidèles aux livres tout en apportant quelque de chose de complètement inédit.”
Le directeur artistique Todd Cherniawsky : “Les illustrations de l’édition originale sont devenues pour nous une sorte de feuille de route. Nous nous en sommes inspirés pour les scènes des flashbacks d’Alice, même si l’Underland du film est une version beaucoup plus “Burtonesque”.Nous avons eu l’idée de faire de l’Underland du début du film un monde sinistre et oppressant avec une palette de couleurs sourdes. L’Underland de Tim Burton est malade, vidé de ses couleurs et de sa vitalité par le règne brutal de la Reine Rouge.Au début, nous avions imaginé Underland comme un lieu très coloré. Tim trouvait les dessins très beaux, mais il pensait que c’était un endroit plus adapté pour la fin de l’histoire. Nous avons donc modifié l’aspect de certaines choses pour coller à la vision que Tim avait de ce monde qui est devenu, d’une certaine façon, une allégorie de l’oppression et de la répression.”