En 1996, Monsanto introduisit les premières semences OGM. Il s’assura que les agriculteurs ne seraient pas en mesure de conserver les semences et, plus fondamentalement, qu’ils perdent la propriété de leurs semences. Par conséquent, l’équilibre des pouvoirs entre agriculteurs et entreprises bascula, ces dernières possédant dorénavant quasiment 80 % du marché du maïs génétiquement modifié et 93 % du marché du soja génétiquement modifié. Désormais, les agriculteurs doivent non seulement acheter chaque année leurs semences aux entreprises, mais ils sont également obligés de respecter les règles que ces dernières imposent dans leurs contrats, règles qui, bien entendu, ne les avantagent pas juridiquement.