Fille du Rabbin, Zlabya personnalise l'éternel féminin. Remarquez la différence de dessin avec la Zlabya de la BD (cf couverture de l'album en deuxième visuel de cette galerie), en particulier au niveau de la chevelure: ici elle est devenue bouclée et en aplat noir au lieu d'être frisée avec des dégradés de gris-noir crayonnés. C'est l'application du principe de "ligne claire" pour faciliter l'animation.
Joann Sfar:"Zlabya est le fantasme de beaucoup de mes lecteurs ! Il y a en elle un peu de ma grand-mère quand elle était jeune, et beaucoup des cousines avec lesquelles j’ai grandi. Enfant, j’ai eu la chance, comme beaucoup de petits Juifs et de petits Arabes, de partager l’intimité de ces filles. Zlabya est aussi l’image d’une féminité paresseuse : il aurait été trop facile d’en faire une suffragette, une fille moderne et libérée. Ses velléités d’indépendance sont liées à son âge, mais on devine qu’elle va se marier, faire des enfants et regarder le monde à travers sa fenêtre. Son évasion, c’est son chat."
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