Bazooka subvertit un monde qui dissimule sa perte de sens derrière une esthétique officielle et souriante.Une étape supplémentaire est franchie en 1976. À la demande de Serge July, ce sont directement les pages de Libération qui reçoivent, chaque soir avant l’impression, un traitement vigoureux et implacable. Maquette explosée, articles commentés dans les marges, Bazooka n’aura pas plus de respect pour la main qui le nourrit. Le groupe impose une « dictature graphique » pour imposer la légitimité virulente et la portée d’une critique par l’image.