
Née en 1991 à Amsterdam, vit et travaille à La Haye.
Les caméras de surveillance font désormais partie intégrante du paysage urbain : à l’aide d’algorithmes, elles identifient les comportements à risque sur la base d’« anomalies »de comportement considérées comme suspectes. À l’aide d’experts, huit types d’anomalies sont retenues : pause prolongée, personne se déplaçant lentement au milieu d’une foule, etc. Esther Hovers centre son travail sur ces « anomalies » étudiées dans le quartier d’affaires de Bruxelles. Montages photographiques et croquis prennent en compte ces comportements pour interroger les notions de normalité et de déviance. Percevons-nous, à la manière des caméras de surveillance, ces comportements comme suspects ?