Mathieu Roquigny se fait l’archiviste de ces micro-événements qui, des repas au sommeil, en passant par les commodités, résument les cycles répétitifs de nos journées. Dans Diary, il crée un inventaire particulier composé de WC, de bistouquettes, de cendars...
Des flashs aux captures, son esthétique rappelle les codes de communication transitant sur les réseaux, où la boutade inspire l’acte. Mais en inscrivant ses séries dans la longévité de la collecte, Mathieu dilate le temps à l’infini.
Pour le festival Circulation(s) 2016, il collabore avec les musiciens de Remote afin de présenter son Diary sous forme d’une installation visuelle et sonore. Ses milliers d’images défilent sur un mur d’anciennes TV où les rythmes des différents diaporamas essaient de rejoindre ponctuellement celui du son.