Qu’arrive-t-il quand la présence, dans une image, est absente? Dans “Stalker” d’Andrei Tarkovsky, le scientifique et auteur est emmené dans une “zone” pour rechercher une pièce qui réalise les rêves de ceux qui la pénètrent. En contrepoint de cela, le travail de Tony Kristensson tend vers un autre endroit de la “zone”, celui de la désintégration. Les photographies, avec leurs couleurs sourdes et le soin apporté à la composition, créent un paysage à la fois morne et libérateur. C’est comme si la nature avait repris ses droits, après que la grande catastrophe ayant effacé la civilisation se soit réduite à un souvenir, dans un paysage désolé
Photographe né en 1976, Tony Kristensson vit et travaille à Malmö, en Suède.Diplômé de la FAMU de Prague en 2003, son travail a notamment été exposé en Suède, au Danemark, en Norvège et en Allemagne. En 2006, il a été nommé aux Infinity Awards de l’ICP (International Center of Photography) de New York et a reçu leClaës Lewenhaupts Grant en 2008. Il travaille actuellement sur un projet concernant l’environnement dont le thème principal est l’eau.