« La première fois qu’on aperçoit le cercueil, il reflète aussi notre interprétation de la culture égyptienne, et c’est un moment crucial. Il fallait qu’en un instant, le spectateur puisse y retrouver une dimension sombre et maléfique » (chef accessoiriste Cheesman)
Lors de la confection du sarcophage, Cheesman et son équipe ont dû veiller à toutes les scènes dans lesquelles le tombeau apparaissait (à l’intérieur du porte-avions, suspendu dans la tombe de Mercure, caché sous la jetée, ou encore hélitreuillé). La structure a également été modifiée à plusieurs reprises pour qu’il soit plus facile d’y accéder. En tout, six sarcophages de différentes matières ont été conçus, notamment en fibre de verre et en caoutchouc. Afin de sculpter le sarcophage, le département des accessoires a utilisé de la mousse isolante. Après l’avoir taillé, modelé et lui avoir donné une texture, les accessoiristes ont peint le tombeau, puis l’ont enveloppé dans du silicone, et recouvert d’une couche de fibre de verre.
Résultat : un magnifique sarcophage en bronze, en deux parties, pesant 130 kilos — bien moins évidemment que les vrais sarcophages, qui pouvaient peser jusqu’à 1000 tonnes. Sur le bas-relief, outre la terrifiante figure figée dans un cri et les ossements animaux, on peut observer des hiéroglyphes qui retracent l’histoire d’Ahmanet.